jackbauer 2

ExoMars Rover (ESA) 2020

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La plateforme Kazatchok est à Turin.

 

 Quelqu'un sait ce qu'elle devient ? On la garde en compensation des quatre ou cinq cents Airbus et Boeing qui sont en Russie ? ¬¬

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Bonjour,


L'ESA suspend son travail avec la Russie sur la mission ExoMars


https://spacenews.com/esa-suspends-work-with-russia-on-exomars-mission/


par Jeff Foust —17 mars 2022


Traduction automatique corrigée


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L'ESA mènera une "étude industrielle accélérée" pour examiner les options de lancement du rover ExoMars après avoir suspendu les plans de lancement avec une fusée russe Proton. Crédit : ESA


Mis à jour à 14 h 45, heure de l'Est, avec commentaires lors de la conférence de presse de l'ESA.


TITUSVILLE, Floride — L'Agence spatiale européenne a officiellement suspendu ses projets de lancement de sa mission ExoMars avec une fusée russe en septembre, en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine.


Le Conseil de l'ESA, à l'issue de sa dernière réunion le 17 mars, a voté à l'unanimité la suspension de la coopération avec la Russie pour la mission ExoMars, citant "l'impossibilité actuelle de mener à bien la coopération en cours avec Roscosmos", selon un communiqué de l'ESA.


"Nous déplorons profondément les pertes humaines et les conséquences tragiques de l'agression contre l'Ukraine", a déclaré l'ESA dans le communiqué. "Tout en reconnaissant l'impact sur l'exploration scientifique de l'espace, l'ESA est pleinement alignée sur les sanctions imposées à la Russie par ses États membres."


"La décision a été prise que ce lancement ne peut avoir lieu compte tenu des circonstances actuelles", a déclaré le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, lors d'un briefing le 17 mars, citant les sanctions imposées par les pays européens à la Russie. "Cela rend pratiquement et politiquement impossible d'avoir un lancement en septembre.


L'annonce était presque inévitable après que l'ESA ait annoncé le 28 février qu'il était "très peu probable" qu'elle poursuive les préparatifs d'un lancement de la mission fin septembre depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, en raison des sanctions imposées à la Russie en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine.


"C'est une déception pour les personnes impliquées dans le projet", a déclaré David Parker, responsable de l'exploration humaine et robotique à l'ESA, insistant sur les années qu'ils ont consacrées à la mission. "C'était une décision très difficile à prendre pour le conseil."


Un nouveau plan pour ExoMars impliquerait plus que le remplacement de la fusée Proton. La Russie a également construit une plate-forme d'atterrissage appelée Kazachok qui devrait être remplacée. Le rover lui-même comprend des instruments russes et des unités de chauffage par radio-isotopes fournis par la Russie.


Le conseil a chargé Aschbacher de lancer une "étude industrielle accélérée" pour rechercher des alternatives au lancement de la mission, qui poserait le rover Rosalind Franklin de construction européenne sur Mars. "Ce que nous devons vraiment faire, c'est examiner les possibilités", a-t-il déclaré. "Les options en termes de l'Europe seule ou de l'Europe avec d'autres partenaires."


Une solution, a déclaré Aschbacher, serait une coopération renouvelée avec la NASA. L'ESA avait initialement prévu de coopérer avec l'agence américaine sur le programme ExoMars, mais s'est tournée vers la Russie, il y a dix ans, lorsque la NASA s'est retirée du programme. "La coopération avec la NASA est une option que nous examinerons", a-t-il déclaré. "La NASA a exprimé une très "forte" volonté de nous soutenir."


Si la relation avec Roscosmos devait être rétablie, a déclaré Parker, un lancement en 2024 pourrait être réalisable. "Une reconfiguration plus radicale conduirait à un lancement en 2026 ou 2028."


"De manière réaliste ce ne sera pas avant 2026, ", a déclaré Aschbacher à propos de la date de lancement révisée. "Même cela reste très compliqué."


"J'ai beaucoup de sympathie pour les personnes qui travaillent sur ce projet depuis des décennies", a déclaré Ashchbacher. "Je peux comprendre la frustration des ingénieurs, des  scientifiques, de toute la communauté."


"Mais permettez-moi de dire que même si nous lançons plus tard", a-t-il ajouté, "la science qui pourrait être faite par ce rover serait  toujours exceptionnelle, la meilleure au monde (*de l'Univers, pourquoi pas)."


La déclaration a également abordé la décision russe du 26 février, d'arrêter les lancements de Soyouz depuis la Guyane française et d'y retirer son personnel en réponse aux sanctions européennes. Cette décision repousse cinq missions européennes dans les limbes : deux lancements de satellites de navigation Galileo, l'observatoire spatial Euclid de l'ESA et les satellites de sciences de la Terre EarthCARE et un de reconnaissance français.


Le communiqué de l'ESA indique qu'Aschbacher "a lancé une évaluation des services de lancement alternatifs potentiels pour ces missions, qui comprendra un examen des premiers vols d'exploitation d'Ariane 6". Le premier lancement d'Ariane 6, prévu au plus tôt au second semestre de cette année, est actuellement prévu pour transporter un ensemble de petits satellites et d'instruments privés et éducatifs, ainsi qu'un simulateur de masse. 


*Ironie personnelle.
 

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il y a 34 minutes, Huitzilopochtli a dit :

"la science qui pourrait être faite par ce rover serait  toujours exceptionnelle, la meilleure au monde (*de l'Univers, pourquoi pas)."

 

Y'a pas offense.. la Nasa c'est à minima la meilleure science du multivers -_-

 

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Dommage, je n'étais pas super optimiste côté réussite, mais le site d'atterrissage était très prometteur. Et pour une fois on avait pas les ricains sur le dos à tout s'accaparer.

Modifié par PlanetTracker

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Nouveau communiqué de l'ESA : le rover va être stocké en attendant que les européens trouvent une solution, seuls ou avec un partenaire

 

https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/ExoMars/Rover_ready_next_steps_for_ExoMars


Rover prêt – prochaines étapes pour ExoMars


Le rover ExoMars de l’ESA est confirmé techniquement prêt pour le lancement, et une étude accélérée est en cours pour déterminer les options pour amener la mission sur Mars.
Le rover Rosalind Franklin dirigé par l’ESA a un potentiel unique pour rechercher des preuves de vie passée sur Mars grâce à son forage et à son laboratoire. Ce sera le premier rover à forer à 2 m sous la surface et le premier à utiliser de nouvelles techniques de conduite, y compris la marche sur roue, pour surmonter les obstacles.

Bien que la fenêtre de lancement de la mission en 2022 ne soit plus possible à la suite de la suspension de la coopération avec Roscosmos, l’examen de la qualification du système et de l’acceptation des vols de la mission a eu lieu comme prévu en mars. La Commission d’examen a confirmé que l’engin spatial aurait été prêt pour l’expédition en temps voulu vers le site de lancement et que le programme disposait d’une marge de temps suffisante pour l’ouverture initiale de l’opportunité de lancement le 20 septembre 2022.
En raison de la suspension du lancement de 2022, les éléments Exomars sont en cours de préparation pour le stockage sur un site de Thales Alenia Space en Italie, en attente d’instructions supplémentaires.

Les membres de la Commission d’examen ont expressément exprimé leur appréciation et leurs remerciements à l’équipe d’examen pour le travail exhaustif accompli au cours des derniers mois.

Sur la base de la décision prise par les États membres de l’ESA lors de sa réunion du Conseil de mars, une étude industrielle accélérée va maintenant commencer à mieux définir les options disponibles pour une voie à suivre pour mettre en œuvre la mission du rover ExoMars lors d’un prochain lancement.
Les équipes chercheront le lancement le plus rapide possible en fonction de la rapidité avec laquelle les technologies peuvent être développées pour soutenir une mission dirigée par l’Europe, ou en collaboration avec d’autres partenaires internationaux, et de la disponibilité de lanceurs et d’un site de lancement compatibles.

« J’espère que nos États membres décideront qu’il ne s’agit pas de la fin d’ExoMars, mais plutôt d’une renaissance de la mission, servant peut-être de déclencheur pour développer davantage d’autonomie européenne », a déclaré David Parker, Directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA.

« Nous comptons sur des équipes et une expertise brillantes à travers l’Europe et avec des partenaires internationaux pour remodeler et reconstruire la mission. L’équipe est dévouée et concentrée sur la définition des prochaines étapes pour s’assurer que nous amenons cet incroyable rover sur Mars pour terminer le travail pour lequel il a été conçu. »
Pendant ce temps, l’ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) continue de relayer la majorité des données de Mars, des rovers Curiosity et Perseverance de la NASA ainsi que de son atterrisseur Insight. TGO dispose d’un carburant considérable à bord, ce qui signifie qu’il pourrait également prendre en charge le relais de données du rover ExoMars à l’avenir, ainsi que la campagne Mars Sample Return.

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hé hé... De leur côté les russes recherchent un partenaire pour construire un rover !! Lancement vers 2042 ?

 

 

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Bonjour, 


Il y a un mois environ, le trajet prévisionnel de Percy vers le delta se présentait comme cela :


index.php?act=attach&type=post&id=50595


Le 27 mars Kymani76 (UMSF) localisait le rover sur cette carte :


index.php?act=attach&type=post&id=50745


La route parcourue par le rover depuis son retour au site d'atterrissage s'est faite avec une rapidité inédite. Percy, en effleurant le cratère La Orotova, n'aura même pas pris le temps d'y faire étape pour l'étudier.


De Kymani76 encore :


index.php?act=attach&type=post&id=50735


Voilà où nous en serions actuellement avec les positions respectives du rover et d'Ingenuity (qui comme signalé précédemment ne vol pas, en ce moment, en éclaireur pour Perseverance :


image85.jpg


On remarquera la proximité relative (600 à 800 m) du rover avec son objectif principal pour effectuer ses prélèvements, potentiellement les plus prometteurs, à savoir le Delta.



De Thomas Appéré , mosaïque de deux photos prises par MastCam-Z Left et Right, au sol 401 (6 avril 2022) à 11h27 heure locale martienne.


L'objet lumineux au centre de l'image est la coque arrière et à sa gauche, le parachute, éléments de la descente de Perseverance à la surface de Mars :

 

Backshell and parachute - Perseverance, sol 401


et une version 3D d'Olivier de Goursac :


index.php?act=attach&type=post&id=50797


 

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Il y a 14 heures, jackbauer 2 a dit :

Huitzi tu t´es trompé de fil !!!

 

Désolé. :$

La fatigue, l'âge, ou je ne sais trop quoi ?! :S

Merci pour le signalement. :)

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Des nouvelles de l'"Arlésienne"....

 

Un responsable d’ExoMars affirme que le lancement est peu probable avant 2028

 

par Jeff Foust — 3 mai 2022

 

Source :  https://spacenews.com/exomars-official-says-launch-unlikely-before-2028/

 

Un responsable clé de la mission européenne ExoMars estime que le lancement du rover sera repoussé au moins jusqu’en 2028 pour tenir compte des changements après la fin de la coopération avec la Russie.

ExoMars devait être lancé en septembre sur une fusée Proton grâce à un partenariat entre Roscosmos et l’Agence spatiale européenne. Roscosmos a également fourni la plate-forme d’atterrissage du rover Rosalind Franklin construit par l’ESA.

Cependant, l’ESA a annoncé le 17 mars qu’elle suspendait sa coopération avec la Russie sur ExoMars en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour ce faire, l’ESA doit trouver non seulement un nouveau lanceur pour la mission, mais aussi le remplacement de la plate-forme d’atterrissage. Cela signifiait repousser le lancement au moins à 2026, a déclaré le Directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher, à l’époque, ajoutant que « même cela est très difficile ».

 

S’exprimant lors d’une réunion le 3 mai du Groupe d’analyse du programme d’exploration de Mars (MEPAG) de la NASA, Jorge Vago, scientifique du projet ExoMars à l’ESA, a déclaré qu’il doutait qu’un nouvel atterrisseur puisse être prêt d’ici 2026. « C’est théoriquement possible, mais dans la pratique, nous pensons qu’il serait très difficile de nous reconfigurer et de produire notre propre atterrisseur pour 2026 », a-t-il déclaré. « De manière réaliste, nous envisagerions un lancement en 2028. »

 

Le lancement en 2028 pourrait poser des défis techniques à ExoMars. Une trajectoire amènerait le rover sur Mars relativement rapidement, mais il arriverait juste un mois avant le début de la saison des tempêtes de poussière sur le site d’atterrissage préféré. Une trajectoire alternative nécessiterait de voyager pendant plus de deux ans vers Mars, mais d’y amener le rover six mois avant le début des tempêtes de poussière.

« Nous avons essayé très fort de convaincre l’équipe d’ingénieurs que la saison des tempêtes de poussière n’est pas la mort », a déclaré Vago. « Nous devrions nous concentrer sur le fait de rendre le rover plus robuste et capable de résister à une tempête de poussière. »

 

Un lancement en 2028, a-t-il ajouté, nécessiterait l’aide de la NASA. Plus précisément, il a déclaré que l’ESA aurait besoin de moteurs de descente similaires à ceux produits par Aerojet Rocketdyne pour les missions martiennes de la NASA comme Curiosity et Perseverance, car il n’existe pas de modèles européens de la bonne taille pour ExoMars.

 

Le deuxième élément est constitué par les unités de chauffage radio-isotopique, ou RU, qui utilisent la chaleur produite par la désintégration radioactive du plutonium pour garder le rover au chaud. La Russie avait fourni des RU pour le rover, et il n’y a pas de remplacement européen. L’utilisation de RU américains nécessiterait probablement également le lancement d’ExoMars depuis les États-Unis, a-t-il déclaré.

 

Aschbacher a déclaré dans une interview du 6 avril que l’ESA travaillait avec la NASA sur une coopération potentielle avec ExoMars tout en envisageant de remplacer les composants russes de la mission par des alternatives européennes. Cela conduira à une décision en juillet sur la voie à suivre pour ExoMars, qui nécessiterait probablement un financement supplémentaire qui serait demandé lors de la prochaine réunion ministérielle de l’ESA à la fin de cette année.

 

Un report à 2028 signifierait qu’ExoMars serait lancé en même temps que les deux atterrisseurs pour la campagne révisée marse sample return (MSR) que la NASA et l’ESA mènent conjointement. Les contributions de l’ESA incluent un rover qui irait sur l’un des atterrisseurs pour ramasser des échantillons mis en cache par Perseverance, les plaçant dans une fusée sur l’autre atterrisseur qui placerait les échantillons en orbite martienne pour être ramassés et renvoyés sur Terre par un orbiteur de l’ESA.

Cela a conduit à des spéculations dans la communauté d’exploration de Mars selon lesquelles le rover Rosalind Franklin pourrait être réutilisé pour soutenir l’effort de retour d’échantillons martiens. Vago a déclaré qu’il s’attendait à une sorte d’arrangement de « contrepartie » entre la NASA et l’ESA si la NASA aidait l’ESA sur ExoMars. Cela pourrait signifier, a-t-il dit, « regarder à la fois MSR et ExoMars d’une manière holistique, si vous voulez, et voir si nous pouvons trouver des solutions qui fonctionnent pour les deux missions ».

Un aspect unique du rover Rosalind Franklin est une perceuse qui peut collecter des échantillons jusqu’à deux mètres sous la surface. Un exercice similaire est proposé pour Mars Life Explorer, un concept d’atterrisseur martien approuvé par la récente étude décennale de la science planétaire pour un lancement au plus tôt au milieu des années 2030 afin de rechercher des signes de vie dans les dépôts de glace souterrains. Au cours des discussions du MEPAG du 2 mai, certains ont suggéré qu’une perceuse montée sur un rover, comme celle d’ExoMars, serait plus efficace qu’une perceuse montée sur un atterrisseur fixe.

Vago a confirmé que la foreuse ExoMars peut manipuler de la glace ainsi que de la roche, bien qu’il ait déclaré que le mélange de glace et de roche pourrait compliquer le traitement de l’échantillon.

Modifié par vaufrègesI3
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Mercredi prochain, la conférence de la SAF portera sur la mission ExoMars.

Peut-être en apprendra-t-on un peu plus sur les solutions envisageables et les tractations en cours avec les américains.

A suivre sur Youtube:

 

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Merci pour l'info.

 

Un peu surpris qu'ils n'aient pas changé le titre de la conférence... Exomars 2028 ?

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Il y a 9 heures, vaufrègesI3 a dit :

Un responsable d’ExoMars affirme que le lancement est peu probable avant 2028

 

Font vraiment chier, le seul rover équipé des seuls détecteurs biologiques dignes de ce nom qui aurait pu répondre aux ambiguïtés soulevés par les Viking, 52 ans plus tôt (si lancement en 2028).

Hyper rageant que des politiques non élus (von der Leyen & co. >:() peuvent emmerder à ce point les scientifiques à qui on ne demande pas leurs avis et la science en général qui devrait fonctionner indépendamment des conflits géopolitiques ...
Scientifiques du monde entier, unissez-vous ! 9_9

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Et bien je ne peux qu'exprimer mon désaccord avec le point de vue qui précède.

 

Malgré ma passion pour l'astronautique et l'exploration robotisée de Mars, à la recherche de tout ce qu'on voudra pour mieux comprendre d'où nous venons (où nous allons, hélas, j'en ai une idée...), je considère que la découverte d'un fossile de vieux microbe martien ne vaut pas la vie d'un ukrainien ou d'un jeune soldat russe qui ne sait pas ce qu'il va faire dans cette galère.

 

De toutes façons, une preuve irréfutable de démarrage de la vie sur Mars il y a 3 ou 4 milliards d'année n'intéressera qu'une poignée de scientifiques et/ou de philosophes et ne changera pas la face du monde.

 

Poutine restera Poutine, ivre de la grandeur de la Russie quel que soit le nombre de millions de vies massacrées, Xi Jin Ping restera Xi Jin Ping qui lorgne tellement fort sur Taiwan qu'il en a les yeux qui louchent, Musk, Oneweb, Amazon continueront à inonder l'orbite moyenne de tiroirs-caisses étincelants qui feront du syndrome de Kessler une amusante galéjade et la concentration en CO2 continuera sa croissance effrénée jusqu'à ce que toutes les glaces de Sibérie et des pôles réunies ne soient plus qu'une belle limonade.

 

Alors non, on ne peut pas continuer à coopérer avec des scientifiques russes pour aller sur Mars d'un côté et de l'autre envoyer nos meilleurs canons autoportés pour déchiqueter de jeunes soldats russes dans leurs chars d'assaut. La schizophrénie a des limites.

 

C'est du moins mon avis.

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https://spacenews.com/nasa-and-esa-remove-rover-from-mars-sample-return-plans/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

 

EXTRAIT :

 

L’ESA économisera beaucoup d’argent en ne construisant pas le rover fetch, qui intervient alors qu’elle s’efforce de trouver une nouvelle façon de lancer sa mission ExoMars et le rover Rosalind Franklin après avoir mis fin à la coopération avec Roscosmos. David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA, a déclaré que le projet travaillait « à grande vitesse » sur des concepts alternatifs pour la mission.

« Il y a eu d’excellentes discussions entre la NASA et l’ESA pour explorer les différentes options pour amener Rosalind Franklin sur Mars », a-t-il déclaré. Cependant, l’ESA a exclu d’utiliser Rosalind Franklin comme rover de récupération d’échantillons martiens en raison de différences significatives dans la conception.

 

Parker a déclaré qu’une décision sur l’avenir d’ExoMars serait prise lors de la réunion ministérielle de l’ESA en novembre.

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Exomars c'est comme la victoire du PSG en ligue des Champions : l'espoir fait vivre...

 

 

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