serge vieillard

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Tout ce qui a été posté par serge vieillard

  1. Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  2. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci à tous ! Ha que oui qu’elle était belle celle-là. Outre une chromosphère très active dont il était assez aisé de placer chaque protubérance, il était plus délicat de dessiner les panaches de la couronne. Tout d’abord la principale à 10h, formée de deux plumets superposés chacun avec une forme particulière, puis celle presqu’en vis-à-vis dont le bord vers 6h est particulièrement marqué, formant comme une échancrure, une démarcation sombre avec les panaches en partie basse. De ces panaches se détache un jet particulièrement puissant, visible à l’œil nu et s’étendant au loin. Les panaches de la partie haute se montrent assez filandreux et je note vers 2h le départ d’un discret plumet. Pour te répondre mon cher Simon, le disque solaire occulté – qui est la face non éclairée de la Lune - n’est jamais plus noir que le noir du fond de ciel !!!! C‘est une erreur que je faisais jadis, corrigée depuis. Me reste à finaliser un chapelet qui me donne bien des difficultés. Ca va venir… Alors pour la suite, ce sera un plat de comète Pons-Brooks, astre brillant particulièrement bien visible dès le début du crépuscule et une vision allant en s’améliorant au fil de l’avancée de la nuit, jusqu’à un optimum à l’approche de l’horizon. C’est qu’ici, on a le ravissement d’un écliptique quasi vertical et quand le ciel est bon, c'est-à-dire les rares fois où l’on a eu le courage de quitter nos hébergements urbains pour aller dans la nature préservée. On observe alors avec ravissement une large lumière zodiacale qui monte sur Jupiter, passe le Taureau et se perd dans les Génaux quelque par vers le zénith. Nous sommes en début de séjour et, après une expédition plongée extraordinaire dans l’archipel de Revillagigedo, je retrouve Elyane et les copains, Pierre, jean-Françoué, Jean-Paul et Nicolas. Installés dans la baie de Magdalena, endroit paumé à l’écart d’un village de pécheurs, nous irons à la rencontre étonnante de la baleine grise, d’une colonie d’otarie et d’une multitude d’oiseaux. Il me faudra 3 nuits d’observation avant d’entreprendre un premier dessin, peut-être une flemme bien affirmée, attisée par la quiétude des lieux. Comme à l’accoutumé, c’est Nicolas –ce coquinou – qui lance les hostilités, ne perdant pas une seconde d’observation avec son T200 alors que seul Jupiter est visible dans le couchant. On repère vite cet astre cotonneux et au fil du temps, on note un noyau marqué évoquant une pette planète floue dans une petite bulle, ou plutôt une méduse, un parapluie, avec un bord avant marqué et un arrière évanescent, le tout baigné dans une large coma verdâtre. Expert en la matière, Nicolas nous explique que cette couleur est due au gaz éjectés et la présence de méthane qui rapidement va être dissocié par les UV du Soleil ; la recombinaison des atomes de carbone en C2 produit une raie d’émission principale verte, et deux autres dans le bleu puis le jaune. De ce noyau part une longue queue sur plus d’un degré. Elle forme un angle fermé présente des irrégularités. Elle est accompagnée de jets plus ou moins marqués. Au fil des jours au second dessin, un sursaut d’activité est noté, la partie centrale grossissant et évoquant une petite nébuleuse planétaire avec son étoile centrale. Le troisième dessin souffre d’un environnement urbain bien lumineux au pied de notre hébergement à a Paz. Sur le dernier dessin, on note le résultat de cette activité par une queue plus complexe. la suite à venir....
  3. Eclipse du 8 avril

    Yo ! j'ai ouvert un post ici du périple :
  4. Yo !!! Alors qu'après l'apéro mérité, voilà que le crépuscule s'installe et déjà Nicolas, ce coquinou, est au cul de son T200 pour choper Pons Brooks dans un ciel encore bien clair. Je me botte les fesses pour quitter mon gobelet et le rejoindre avec ma lunette quand, de-diou-de-fiuchtra-boudi, voilà qu'émerge de l'horizon nord ouest comme une sorte de lampadaire, comme un poteau surmonté d'un abat-jour diffusant un jet de lumière. Et ça monte, et ça se précise, ça prend de l'espace et le Nicolas annonce le décollage d'une fusée. Un truc de fou. Comme une énorme comète, un spot très lumineux tirant sur l'orange, d'où part une large corolle, comme une forme de coprin, et un jet central. Et ça monte, la trajectoire s'infléchit et dessine un S très aplati. A la lunette, on distingue comme des coques concentriques. Ça nous passe au dessus et la couleur rougit, et ça disparaît tout a coups, en direction du sud est. Ce qu'il y a de spectaculaire, c'est que la traînée jusqu'à l'horizon persiste de très longues minutes, comme une énorme lumière zodiacale. Une fois remis et renseignements pris, c'est Falcon 9 décollée de la base de Vanderbergh. Il était 19h35 jusqu'à 19h38 Foto du Jean - Françoué
  5. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    C'est une belle option, juste qu'elle prend du temps : - faut monter au Danemark, - ensuite le ferry fait un trajet en "étoile" depuis les Féroé, ce qui donne : Danemark- Féroé, puis Féroé-Bergen, puis Bergen- Féroé, puis Féroé-Islande, et Islande-Danemark via Féroé. Ce truc A/R prend plusieurs jours. Mais l'avantage est cette escale obligée au Féroé, l'occasion de découvrir ce pays atypique, la magie du voyage bateau (ou son enfer selon le ressenti). Moi, j'ai bien aimé. Et ce fut l'occasion d'empoter mon van ,ce qui règle le problème du transport, de l’hébergement, de la restauration et du matériel.
  6. Spectre de 12P/Pons-Brooks

    Bien que je n'y connaisse pas grand chose en spectro, je crois y comprendre l'importance du carbone dans la raie verte, dont la teinte est clairement perceptible en observation tant visuelle qu'en imagerie. Le Nicolas - ce coquinou - nous expliquait que ce carbone était du à la dissociation des gaz éjectés (méthane je crois) par le rayonnement UV du soleil, principalement,t dans une raie verte, puis dans une moindre mesure dans le bleu et le jaune qu'on devrait aussi retrouver dans ce spectre (mais je ne sais où identifier ces deux dernières). Merci pour cette belle manip !!!
  7. Du ciel de Basse Californie, un truc de malaaaaaade !!!

    Haaaaaaaaaaaa, enfin Nicolas - ce coquinou - nous montre quelques images. Il faut attendre qu'il rentre à la maison. A noter sur la première image, cette structure en couches d'oignons, étonnant. Tout comme la teinte franchement bleuâtre de la masse gazeuse, mais qui devient orangée à l'approche de la tuyère (on devine cette teinte sur le jet partie basse, mais bien visible quand la fusée entre dans l'ombre de la Terre) Et oui, c'est fini, yapuka trier les photos, mettre au propre les dessins, ce qui promet quelques post à venir !!!!
  8. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    Oui, évidemment !!!! Mais elles le sont toutes, au rythme du saros, de l'activité solaire, du lieu d'observation et l'aventure que ça implique pour aller l'observer. Enfin la météo car bas sur l'horizon, ça ne pardonne pas
  9. 1er croissanr de lune du 12 février 2023 et nébuleuse d'Orion

    Excellent exercice ! Ça permet de mettre au point une technique, et de faire la besogne dans le temps imparti. C'est ce que je fais avant chaque éclipse. Cependant : - gaffe à l'émotion de l'instant, à même de faire perdre les pédales. Tout doit être en mode automatique, l'improvisation ne sera pas de mise. Pour aider, déclancher un compte à rebours est vraiment une aide précieuse, un rappel à l'ordre, un truc qui ordonnera le chronométrage d'un plan préétabli. - plutôt que de faire cet exercice d'après un film, je pense que le mieux est une image suffisamment détaillée HDR. Pour cette éclipse, la vision à l'oeil était bien plus riche que l'image présentée. Donc gaffe, ça peut prendre bien plus de temps qu'imaginé. - enfin, je trouve merveilleux que quelqu'uns(es) se lancent dans le dessin in situ d'éclipse totale. Je pense qu'on ne doit pas être nombreux à cette pratique, qui m'évoque celle des temps passés, incroyablement gratifiant et à l'émotion sans pareil. Seul bémol de cette pratique, c'est qu'après le C3, on est concentré dans la besogne et on ne profite pas de la seconde partie du spectacle.
  10. Préparons-nous à l'avance: où serez-vous le 12 août 2026 ?

    En tout cas, cela illustre parfaitement la nécessité d'être mobile, et d'avoir des plans B voir C dans la musette.
  11. Préparons-nous à l'avance: où serez-vous le 12 août 2026 ?

    Louxor et Karnak sont les spots inouïs, une totale ans le temple d'Amon Ra, a travers colonnades. Sauf que la foule sera hors norme, les conditions d'accès improbables, les sur coût démentiels. Au final, ce n'est pas le bon choix, sauf pour des VIP privilégiés ou de très bons plans confidentiels... C'est aussi l'occasion de la plongée en mer rouge. Ça doit être quelque chose que d'être immergé lors du phénomène, de voir les comportements de la faune affectée, de jouir d'un changement de lumière qui doit être stupéfiant sous l'eau. J'hésite car c'est au détriment de l'observation astronomique.....
  12. éclipse 08 04 2024

    Hôooooooo ! Celle là est vraiment pas mal dans les détails mis en évidence, peut-être de façon un peu rude Mais il faut en dire plus, c'était où, les circonstances, le matériel, l'ambiance, la vie quoi ....
  13. Eclipse Totale du Soleil - 8 Avril 2024 - Torréon, Mexique

    Yo ! Beau témoignage d'une situation pas facile, avec néanmoins de belles images. Itou, celle en grand champ campe bien le phénomène, avec ses couleurs incroyables sur l'horizon, magnifiées pas ces coquins de nuages
  14. EXOMARS 2028

    Pour les martiens, j'sais pô. Mais là, je viens juste de sortir du templo major et son formidable musée (à Mexico), Et donc un pensée émue quand j'étais devant l'effigie du grand Huitzilopochtli, divinité joliment emplumée. Bien amicalement. Punaise, demain l'avion du retour
  15. Collimation et Explore Scientific 400

    Il ! Ça montre les limites d'un laser lambda - car il y en a des bons. Un joli remède, yaka barlowter et ça ne sera plus un problème. Ou sinon un cheysire. Et comme dit un Viking, la polaire finalise la chose de façon indiscutable
  16. comète 12P/Pons-Brooks

    Très très chouette Éric Une configuration mémorable joliment croquée
  17. Nébuleuse du rhodo...

    Ben ça c'est pas banal. loBravo Denis !
  18. Superbes images, dont bien sûr la sortie au 3°contact, ces diamants apparus entre des protus de grande classe. On ne voit pas ça souvent. Ta dernière HDR montre un sacré potentiel. Il me semble que sur mon écran, il y a une zone de transition qui mériterait d'être retravaillée. Quant au ressenti, c'est exactement ça, on n'en reviens jamais indemne, ça laisse une trace indélébile même plusieurs années après, j'ai toujours les poils et la gorge un peu serrée lorsque je visionne mes films de ces exceptionnelles occasions. Et l'on pointe déjà les suivantes, non sans une certaine fébrilité. Celle d'Espagne aura toutes les faveurs car facile d'accès. Gaffe toutefois car elle sera très basse sur l'horizon. Comme je le dit souvent, elle peut être une formidable mise en bouche pour la suivante, l'enormissime de 2027
  19. 12P/Pons-Brooks, l'image de trop !

    Et nous près de 16h30 En attente du vol pour Mexico, après un mémorable gueuleton de marisco. Burp.....
  20. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    Pour nous aut', l'était bien belle hier soir, avec une queue bien complexe. Ce sera notre dernière observation du séjour car ce soir, direction Mexico où l'on observera autre chose que les étoiles
  21. 12P/Pons-Brooks, l'image de trop !

    Maiiiiiiiis, on la voit très bien cette comète, exactement là où il faut, donc plus près de Jupiter que de la Lune, légèrement à droite de l'axe les reliant. Chapo m'sieur Bob !!!! C'est très fidèle à ce que nous observâmes hier au crépuscule, sur les rives d'un marais couvert d'oiseaux magnifiques, avec les copains, notre dernière nuit d'observation de ce séjour incroyable pour une éclipse mexicaine. Spectacle assez grandiose que cette Lune de 30h dont la minuscule griffe n'en était pas moins tourmentée de reliefs affirmés, puis le phare de Jupiter, et cette comète qui offrait une queue assez complexe, le tout traversé par une lumière zodiacale dressée à la verticale et se perdant vers les Gémeaux. Sur un autre azimut se couchait la nébuleuse de la Carène. Mais comme un grand couillon, j'avais apporté tout le barda...... sauf l'instrument ... Il est des fois où l'on se boufferait les machines dans une vinaigrette bien relevée.....
  22. L'USB c'est vraiment la plaie !

    Je ne fais pas de trucs nécessitant de l'électricité en astro. Mais je trouve incroyable que pour des trucs de terrain, dans des conditions spartiates, des manipulations nocturnes olé-olé, d'avoir ces connecteurs à deux balles sur des installations qui coûtent un bras. De-diou, il existe dans le commerce des trucs bien plus solides et étanches, dût-on en payer le prix. Mais sur des setup à plusieurs milliers d'euros, je trouve ça vraiment très léger.....
  23. Et ben voilà, Un superbe témoignage qui transcrit l'immense émotion ressenti sous ce spectacle unique de la nature. Le seul problème, c'est qu'on peut en devenir addict et attendre les suivantes qu'on se promet de vivre. A noter l'absurdité des bagnoles qui s'allument toutes seules.....
  24. Eclipse du 8 avril 2024, depuis l'Arkansas

    Joli coup, et surtout la primeur d'une belle image. Merci !
  25. Eclipse du 8 avril

    Ha mon cher Lolo, que j'ai eu une grosse pensée pour vous et merveilleux si vous en avez dégusté quelques beaux morceaux. On va avoir plein de choses à se raconter. Nan mais franchement, ce Nicolas est un sacré coquinou !!!! Zavez vu son image sans aucun traitement, réalisée avec une rusticité incomparable, mais un savoir faire de malade. Choper 3 diamants entre des protus monumentales, ça a une sacrée gueule.