Christophe Pellier

Membre
  • Compteur de contenus

    14 958
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    32
  • Last Connexion

    Soon available - 40763

Christophe Pellier a gagné pour la dernière fois le 21 octobre 2023

Christophe Pellier a eu le contenu le plus aimé !

Réputation sur la communauté

8 853 Très bonne réputation

À propos de Christophe Pellier

  • Rang
    Maître des filtres

Informations personnelles

Visiteurs récents du profil

41 463 visualisations du profil
  1. Juju encore un peu de jour

    Excellent si près du Soleil !
  2. Les couleurs de Saturne de 2022 à 2023 - le fil

    Merci Florian
  3. Les couleurs de Saturne de 2022 à 2023 - le fil

    Merci Michel et Christophe !
  4. Les couleurs de Saturne de 2022 à 2023 - le fil

    Merci William et Loulou, Pas mieux que la réponse de @MatEX
  5. Les couleurs de Saturne de 2022 à 2023 - le fil

    Merci Paul, Alain, Fabrice, Jérôme et Matthieu ! Episode 2 sans doute le week-end prochain !
  6. Premiere Satune de l'année pour le fun et test nouvel adc

    La différence de teinte entre les deux hémisphères est déjà visible, j'aime bien !
  7. Les couleurs de Saturne de 2022 à 2023 - le fil

    Merci Deep et Sauveur
  8. Hellooo Après un long silence dû à des engagements associatifs exigeants (mais passionnants !) je trouve enfin le temps de commencer à publier quelques travaux que j'ai sous le coude Ce fil est une étude des couleurs de Saturne par photométrie, c'est le même travail que j'ai déjà fait sur Jupiter, mais c'est la première fois que je m'attaque à la planète aux anneaux. La cible est plus compliquée que Jupiter, à cause des anneaux justement. Au départ je pensais trouver dans la littérature des équations permettant de retrancher la luminosité de ces derniers, mais je n'ai pas réussi à trouver comment faire. Cependant, comme je travaille sur des images résolues, contrairement aux susdits papiers, il m'est possible d'isoler le globe des anneaux extérieurs et d'en calculer la magnitude. Il reste une portion du système d'anneaux devant le globe. Ce n'est pas grave pour le projet qui est de calibrer la luminosité du disque, mais ça limite la comparaison aux références de magnitudes qui existent... Le comportement photométrique de Saturne diffère également de celui de Jupiter, sans parler des anneaux, car il y a des variations saisonnières marquées qui font que l'éclat de la planète dans le rouge et l'infrarouge en particulier connait des évolutions très sensibles. Le globe est moins rouge aux équinoxes, plus aux solstices (quand on réintègre les anneaux, c'est l'inverse : le système complet est plus bleu aux solstices) Comme vous le savez, Saturne s'avance vers sa prochaine équinoxe, qui aura lieu en 2025 - passage à l'automne pour l'hémisphère nord. En conséquence, il y a des variations d'éclat et de couleurs assez marquées et rapides, en particulier de l'hémisphère sud qui sort de l'hiver. Les observations ont été faites en deux fois au mois de septembre de l'année dernière, juste après l'opposition, en utilisant deux étoiles dans le Capricorne et le Verseau. Le seeing était très bon pour la série UV-visible. Je mets des séries de 2022 pour comparaison, mais je n'ai pas fait de calibration pour cette année-là. Voilà d'abord un graphique avec les valeurs de magnitude et d'albédo. Je suis très bien sur les références en UV, bleu et visible, mais je trouve une variation à la baisse sensible en R et IR. Il est possible que ce soit justement dû à l'approche de l'équinoxe, en tous cas les deux valeurs en bande R, obtenues sur 2 nuits différentes et avec 2 filtres différents, sont identiques donc ça sent quand même bon ! La comparaison avec les références n'est possible cependant que parce que la luminosité des anneaux, de l'UV au bleu, est très proche du globe en 2023. Pour le méthane par exemple, il est évident que l'albédo de 12% est trop élevé pour le globe tout seul... Enfin, j'ai encore ajouté le B425 dans la boucle. La bande passante de ce filtre encadre la partie du spectre des planètes joviennes où les variations de contraste sont les plus fortes dans le système de bandes. Ca ne sera pas très notable pour Saturne a priori, par contre pour Jupiter ça sera un filtre clé ! Voici les planches d'images en version psf, pour mieux se rendre compte. En couleurs : on voit bien la variation de l'hémisphère sud qui passe du bleu au vert (spoiler : dans l'épisode 2 à venir, j'arrive à démontrer la variation avec des chiffres) Planche UV-visible : Planche IR : j'ai l'impression que la luminosité du globe a diminué en IR et CH4, mais je n'ai pas encore fait la comparaison, on verra ce que ça dit... suspense A venir l'épisode 2 où on parlera du profil photométrique de pôle à pôle. Dans le 3ème on parlera des anneaux je mettrai les résultats ici même.
  9. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    Alors c'est pas exactement le problème soulevé par J Rogers, Simon, ce qu'il dit c'est que dans la zone équatoriale et certains jets, en 3 H le déplacement peut atteindre 1° de longitude. Donc sur une image qui contient 1 à 2 H de données... les mesures précises de vitesse de vents et de déplacements des objets sont un des fondements de l'observation de la planète.
  10. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    Quelques autres commentaires intéressants de John Rogers. Il y a aussi un risque de perte de précision dans les mesures du système 1, mais aussi la perte de détails réels intéressants sur les bords. Dans tous les cas même si on produit de telles images, je pense qu'il faut les accompagner par des prises de vue plus courtes.
  11. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    mmh tu vas toujours utiliser plusieurs images, et pas le résultat de la dérotation d'une heure ou deux... ça change rien je pense
  12. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    En fait le véritable inconvénient que je vois c'est qu'au lieu de produire plusieurs images (sur une heure de temps, on peut en produire 4/5 au moins), on n'en publie plus qu'une seule... et paradoxalement, ça fait perdre en information, puisque les détails enregistrés sur les premières et dernières images seront concentrés sur les bords. C'est dommage pour le suivi des détails. C'est une modification qui s'adresse avant tout aux observateurs dont le but est de sortir une très belle image avant toute chose.
  13. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    Ah ok je vois que l'intérêt c'est surtout d'avoir des bords plus "propres". Ok pourquoi pas... Après si l'artefact de limbe est, comme son nom l'indique, un artefact, la perte de contraste et de résolution sur le terminateur par contre, c'est un détail réel. Ca rapproche plus le travail d'un résultat synthétique que d'une image "réelle" - sans vouloir en rajouter avec de grands mots exagérés, bien entendu.
  14. WinJUPOS 12.3.2 - Une mise à jour majeure de la dérotation

    L'intérêt de faire ça sur une cible brillante et avec un filtrage très large, par exemple avec une caméra couleur, me laisse perplexe. L'exemple de Sauveur montre bien que la version 168 minutes n'apporte rien par rapport à la 20 minutes... limite cette dernière est meilleure du reste. Dans ces conditions, le rapport signal/bruit augmente très vite, et le rendement apporté par des minutes supplémentaires chute tout aussi vite. A la rigueur ça permet de sélectionner plus de bonnes images, mais là encore, le rendement va finir par plafonner bien avant les 30 minutes. Sur des cibles plus faibles, ou avec des filtres difficiles, ok...
  15. Re-traitement de Jupiter du 17/12 au Ritchey-Chretien 254

    Très belle image. La version 17 mn est mieux quand même.... Même s'il est possible de faire des dérotations extrêmement longue, je ne suis pas certain que ça soit bien nécessaire... Au bout d'un moment, on ne gagne plus rien, et ça peut venir très vite. Sur mes prises de vue de l'automne dernier avec la 462MM avec filtre R et IR, sur Jupiter, je n'avais même plus besoin de faire de la dérotation - la capture unitaire de 3 minutes suffisait à éliminer le bruit. Sur des cibles plus faibles, ou avec des filtres difficiles, on a toujours intérêt à pousser.