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février 2022 : les 180 ans de Camille Flammarion
Il y aura 180 ans aujourd’hui naissait Camille Flammarion,
frère du célèbre éditeur qu’il a
amené à son destin par ses écrits. Curieux de tout
ce qui l’entourait dans la nature sa mère lui fait
observer une éclipse annulaire de Soleil et c’est le
début de 74 années d’une passion sans limites qui
feront de lui le plus grand popularisateur d’une astronomie qui
à son époque n’était accessible
qu’à une minorité fortunée.
Suite à la parution en 1879 de la première édition
de son « Astronomie Populaire » Camille
Flammarion reçoit en don un ancien relai de poste avec
l’obligation d’en faire un usage astronomique. Ainsi
naît l’observatoire de Juvisy-sur-Orge qu’il
équipera à l’identique de la tour ouest de
l’Observatoire de Paris pour y mener des études sur les
planètes qu’il pensait habité de créatures
vivantes. Cet observatoire sera inauguré en 1887 par
l’empereur de Brésil Dom Pedro d’Alcantara quelques
mois après que Camille Flammarion ait fondé la
Société Astronomique de France.
La mise en évidence en 1877 de « canali »
à la surface de Mars par l’astronome italien Giovani
Schiaparelli vont l’inspirer et en 1892 paraît le premier
volume de « La planète Mars » qui va
inspirer un autre autodidacte du Ciel : l’Américain
Percival Lowell, fondateur de l’observatoire de Flagstaff en
Arizona qu’il va dédier à l’observation de la
Planète Rouge en se liant très vite d’amitié
avec Flammarion. Mise en brèche dès 1909, la
théorie des canaux va porter un coup à sa
réputation scientifique et avec l’arrivée de la
Grande Guerre, Camille Flammarion se réfugie durant les
dernières années de sa vie dans ce spiritisme qui
l’a toujours aussi hanté et dans l’études de
ces « Forces Naturelles Inconnues », titre de
l’un de ses plus de 60 ouvrages, une vie d’auteur
terminée au début des années 1920 par la sortie
des 3 volumes de « La Mort et son
Mystère » peu avant sa propre disparition le 3 juin
1925.
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